Nous sommes trois équipiers, rêvant depuis notre plus tendre enfance de grands espaces et de grandes aventures sur les routes les plus escarpées, parmi les vastes étendues et les hautes montagnes, pour traverser des continents et atteindre un jour le bout du monde. Depuis quelques temps déjà, nous voulons mettre nos pas dans les pas de grands voyageurs et explorateurs, Bear Grylls, Guy de Larigaudie, le « routier de légende », Mike Horn, …
Lorsque nous avons su que le jamboree mondial se déroulait en Corée du sud, à quelques 15 000 kilomètres de la France, il n’en a pas fallu plus pour nous lancer dans une grande équipée. Notre but était de traverser l’Europe et l’Asie, par le Caucase, les routes de la soie, les plus hauts massifs du Pamir et de l’Altaï et les steppes de Mongolie. C’est un exploit sportif et écologique que nous avons voulu réaliser, essentiellement à la force des mollets, sans prendre l’avion, pour montrer que l’aventure n’est pas morte et qu’il est possible de parcourir de longues distances sans recourir au moteur.
Alors que la pandémie mondiale a enfermé des millions de jeunes et les a empêchés de sortir respirer à pleins poumons, nous voulons célébrer la vie au grand air et aller à leur rencontre tout au long de la route. Sur notre chemin, nous avons ainsi montré les différentes manières de pratiquer le scoutisme à travers le monde, transmettre ce que les jeunes veulent dire au monde et ce qui les unit par-delà les frontières.
Nous avons également pédalé dans le but de récolter des fonds pour une cause qui nous tient à cœur : la recherche contre le cancer des enfants. Cela notamment en souvenir de Mathis, notre ami qui est parti à l’âge de 16 ans, emporté par la maladie.